Double signalétique

La double signalétique en 2015 : ce qu’il faut savoir.

 

DOSSIER  Handicap.

Le label «Tourisme et handicap»

Double signalétique pour mal voyants«Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits» Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

«L’intégration et l’accès aux loisirs des mineurs et de l’adulte handicapés physiques, sensoriels ou mentaux constituent une obligation nationale» Loi d’orientation du 30 juin 1975.

En 2001, Michelle Demessine, Secrétaire d’Etat au Tourisme, met en place le label national « Tourisme et handicap ».

 

 

Pourquoi un label ?
Ce label a pour objectif d’améliorer l’offre touristique existante accessible aux personnes en situation de handicap, de la développer, d’être innovant et d’apporter aux clientèles spécifiques, l’information fiable homogène et utile sur les caractéristiques de cette offre

L’accès aux loisirs et aux vacances
L’Association « Tourisme & handicaps », créée le 28 février 2001 par des membres de la «Cellule de coordination nationale tourisme et handicap» constitue un tournant dans l’évolution de la prise en compte de l’accès aux loisirs et aux vacances des personnes en situation de handicap.

Cette association a pour but de sensibiliser les professionnels du tourisme et le grand public à l’accueil des personnes en situation de handicap dans les équipements de tourisme et de loisirs, de mettre en oeuvre et gérer des dispositifs permettant la promotion des politiques favorisant cet accueil.

Un label pour qui ?
Il est destiné :

  • À la clientèle à besoins spécifiques qui, pour la première fois, bénéficiera d’une information fiable sur les hébergements, les résidences, les sites touristiques et les sites de loisirs, et qui sera adaptée aux quatre handicaps : auditif, mental, moteur et visuel.
  • Aux professionnels du tourisme pur les sensibiliser et les impliquer dans l’amélioration de l’offre, de l’accueil, de l’accessibilité et de l’information en direction de la clientèle handicapée française et étrangère.

Processus de labellisation :
Les professionnels souhaitant rendre leur site ou équipements accessibles devront s’adresser à l’instance régionale Tourisme & Handicap mise en place par les délégués régionaux au tourisme.

Cette commission, composée de représentants des professionnels du tourisme et des associations de personnes handicapées, a pour mission la mise en place et le suivi des procédures de labellisation et l’attribution du label.

Dans un premier temps, le professionnel recevra une grille d’auto-évaluation qui lui permettra d’apprécier l’état d’accessibilité de son équipement.

Sur la base des conclusions de ce premier diagnostic : soit le professionnel s’engage dans une démarche d’adaptation de son équipement avec éventuellement, le soutien des services compétents et des associations spécialisées, soit la démarche de labellisation proprement dite peut être effectuée.

L’analyse de l’équipement :
Cette démarche implique l’analyse de l’équipement par deux enquêteurs, opérant en binôme, l’un pour les professionnels du tourisme, l’autre pour les associations des personnes handicapées. Leur analyse repose sur une grille d’évaluation établie à partir de cahiers des charges.

Selon cette analyse, l’instance régionale délivre le label Tourisme & handicap. Ce label se décline en fonction de l’accessibilité de l’équipement au regard des différents handicaps, auditif, mental, moteur ou visuel. La labellisation peut être accordée pour un, deux, tous ou quatre handicaps.

Signature d’une charte d’engagement :
Le professionnel bénéficiaire signe une charte d’engagement concernant, notamment, le respect des critères des cahiers des charges et l’accueil des touristes handicapés.

Concrètement se sont les Comité Départementaux du Tourisme avec le soutien très actif des Directions Régionale du Tourisme qui ont pour mission de mettre en oeuvre le label national Tourisme & Handicap.

Les textes officiels :
> Loi d’orientation du 30 juin 1975
Cette loi fixe le cadre des actions à mettre en oeuvre pour faciliter la vie des personnes handicapées. Le chapitre V propose des dispositions tendant à favoriser leur vie sociale, en permettant leur accès aux établissements recevant du public (article 49).

> La loi du 13 juillet 1991, qui complète la loi de 1975, rend obligatoire l’accessibilité des personnes handicapées aux locaux d’habitation, aux lieux de travail et aux établissements recevant du public. Elle réaffirme le principe de l’accessibilité de la voirie et l’étend aux espaces de circulation.

> La loi «SRU» (Solidarité et renouvellement urbains) du 13 décembre 2000 associe la notion d’accessibilité à un périmètre d’action plus global et en fait une des conditions d’un développement urbain durable et solidaire.

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